Troisième étape dans cette fameuse galère.

Le 1% logement, c’est le royaume des Vogons ! L’absurde élevé au rang de science !

Il nous a fallu nous inscrire sur le site web du service logement de ma compagne, fournir un par un tous les papiers demandés - fiches de payes, impôts, quittances de loyers… le tout sur plusieurs mois ou années suivant le document considéré !
Qu’importe si le papier tu l’a pas (qui demande toutes ses quittances de loyers ?) ou si tu ne peux pas l’avoir (comment fournir trois fiches de paye quand tu n’as travaillé que deux mois pour l’instant ?) !

Ensuite, on visite un appartement, on le trouve pas mal.
Il faut «le bloquer» par l’intermédiaire de ce même site web, ce qui signifie que vous êtes maintenant prioritaire sur cet appartement.
Puis il faut à nouveau fournir un dossier (en deux exemplaires) au responsable 1% logement de l’entreprise - et là te vient la première question pertinente du jour :

Pourquoi avoir fournit l’ensemble de ces documents par le biais du site et au format informatique (donc écolo) si c’est pour les réimprimer (un paquet de feuilles épais comme mon doigt !) ?

Le dossier part dans les rouages d’un autre organisme (le collecteur 1% logement), qui demande lui aussi des documents complémentaires (une preuve d’adresse pour ma compagne puisque l’adresse de ses fiches de paye ne correspond pas à la nôtre - la mienne…).
On donne donc une lettre du pater certifiant qu’il héberge… sa fille ! On nous demande alors la taxe d’habitation du même pater…

Finalement, c’est bon. Ça fait deux semaines qu’on a visité l’appart (donc l’appart est vide pendant ce temps !). L’organisme collecteur nous dit alors que le dossier part chez le bailleur et qu’on aura une décision dans deux ou trois semaines ! Si vous avez bien suivi, l’appartement aura été vide plus d’un mois !

Maintenant, imaginons que la décision soit négative. Le cycle repart pour nous (énième echec… quatre mois de recherches et démarches diverses) et pour l’appart aussi (il sera donc vide encore un mois !)

Un voyage dans l’absurde !