Je n’ai pas parlé du voyage en lui-même dans mon dernier article, et pourtant !

J’ai traversé cinq pays européens : France, Belgique, Pays-Bas (la queue de poêle du Limbourg), l’Allemagne et le Danemark, un trajet de 1200 km.

1200 km entre Massy et Aarhus…
1200 km entre Massy et Aarhus…

J’ai fait l’aller en deux jours, m’arrêtant dans un hôtel allemand et le retour d’une traite, ou presque ! Généralement, je n’aime pas trop conduire. Et bien là ça a été ! Malgré le niveau de tension nerveuse, malgré le fait que c’est peu confortable… D’ailleurs, je n’ai commencé à ressentir de l’inconfort le premier jour qu’à la frontière allemande, soit après 400 km au bas mot !

L’Allemagne, c’était quelque chose : ici, tout est géant ! Échangeurs routiers géants, ponts, aires d’autoroutes géantes, tunnels…


Un pont à Hambourg
Crédits photo : Structurae

Embouteillages ! J’ai été bloqué pendant trois heures sur 10 km d’une petite route de campagne de Brème parce que l’autoroute était coupée. Tout le trafic d’une autoroute quatre voies s’est donc retrouvé sur une petite route de campagne.

Autre moment de grandeur : le passage du canal de Kiel, ou tu vois des navires de haute mer passer paresseusement sous tes roues…


Passage du canal de Kiel : un paquebot passe sous l’autoroute.
Crédits photos : interceptor.nl

Au passage, on apprend des choses sur l’Allemagne ! Entre autre que les allemands parlent mal anglais et que le français est peu répandu ! Vas-y le modèle économique !

Lors du voyage de retour, j’ai fais du covoiturage, donc j’ai pu me reposer et on a fait le trajet d’une traite, en alternant entre les conducteurs. C’est aussi plus écologique et économique !

Et lors de ce retour, on a traversé la Belgique de nuit. Avec ses autoroutes larges comme des terrains de foot et éclairés à giorno. C’est flagrant que les belges sont des fans de l’énergie nucléaire (ou du moins, qu’ils l’utilisent abondamment, puisque les choix énergétiques ne sont pas faits par les citoyens mais par les dirigeants politiques et économiques).

Il faut faire un petit peu attention à la vitesse : en Allemagne, elle est limitée sur certaines parties de l’autoroute, mais tu sais pas pourquoi ! Et en Belgique, en pleine nuit, il n’y a personne sur la route, et tu peux facilement te laisser aller à des pointes à 140 ! Sur une twingo ! Imaginez le bruit et la consommation d’essence, sans parler du danger !

Mais comme vous le constatez, j’ai réussi !

À bientôt !