Une fois sûr de ne pas être à la rue, il faut trouver des moyens de s’insérer dans la société danoise.

Avoir un numéro de téléphone danois aide beaucoup. Bah oui, comme ça, je peux le marquer dans mon CV avec mon adresse à Hjortshøj ! Ça montre bien que je suis ici (enfin, plus exactement, ça ne montre plus que je suis en France ou que je suis ici, mais pas là…). Bref, ça fait cohérent avec ma présence sur place.

Ensuite, un vélo ! Un vélo au Danemark, c’est le mode de déplacement idéal courte distance. Avec un vélo et le train, on fait ce qu’on veut. On peut emmener son vélo dans le train à condition de prendre quelques précautions (vérifier s’il faut réserver sa place de vélo). Tout le monde ou presque a un vélo, voire plus. Il y a des pistes cyclables partout et ça se vent et s’achète sans problème (j’ai acheté le mien 600 couronnes, soit 80 €). Quand on se ballade dans la rue et même à côté d’un abri-bus au milieu de nulle-part, on en voie appuyés sur les murs ou perchés sur leur béquille, avec un antivol certes, mais quand même !

Mon vélo danois, acheté 600 DKK (soit ~ 80 €)
Mon vélo danois, acheté 600 DKK (soit ~ 80 €)

Enfin, j’ai repéré les trois lettres nationales danoises sur mon clavier : ø å et æ, d’où l’étrange titre de cet article. Sans ces lettres, impossible d’écrire ne serait-ce que le nom du village : Hjortshøj. Donc impossible d’écrire en danois ou même d’écrire le nom imprononçable d’une ville danoise à l’orthographe improbable et souvent rigolote !

Le Danemark, c’est quand même pas facile ! Mais comme vous le voyez, j’avance. Sur un vélo.